Les plastiques non bio-dégradables représentent 25% des déchets produits annuellement par la ville de Nouakchott. Ces plastiques non collectés se retrouvant dans le milieu naturel, contribuent à la dégradation de l’environnement terrestre et marin avec un impact très négatif sur le cheptel et le milieu marin.Face à cette situation, l’Assemblée nationale mauritanienne a approuvé la semaine dernière un projet de loi relatif «à la pénalisation de la fabrication, de l’importation, de la distribution, de la commercialisation et de l’usage des sacs et sachets plastiques souples» et donc non bio dégradables en Mauritanie. Les dispositions de la nouvelle loi seront mises en œuvre par un arrêté du Premier ministre.Toutefois, au cours des débats préliminaires, les députés «ont recommandé au gouvernement de trouver une solution alternative pour remplacer les pots en plastique non bio dégradables utilisés par les pêcheurs traditionnels afin de pêcher les poulpes. Des pots qui constituent un danger d’une extrême gravité pour l’environnement marin et une menace contre les ressources halieutiques nationales».Rappelons que depuis le 1er janvier 2013, une loi interdisait la fabrication, l’importation et l’usage des sacs et sachets plastiques en Mauritanie dans le but de préserver l’environnement. Cette loi prévoyait déjà des sanctions lourdes contre les contrevenants avec des peines allant jusqu’à un an de prison et des amendes allant jusqu’à 1 million d’ouguiyas.Pour faire face aux besoins ménagers, à la place des sacs et sachets plastiques, du papier et des «sacs bio-dégradables» fabriqués localement sont mis en circulation.
Le 13/02/2016 à 23h06