Pendant la période s'étendant de juin à septembre prochains, 559.000 personnes risquent fort de se retrouver en situation d’insécurité alimentaire, soit 22.000 de plus qu’en 2018, a indiqué la directrice adjointe du PAM en Mauritanie, Rainatou Baillet, dans un rapport publié mardi par des médias mauritaniens.
Le rapport a ajouté que 89% des personnes touchées sont des résidents des régions du Gorgol, de l’Assaba, du Guidimakha, du Hodh El Gharbi, du Brakna et même du Tagant que l’on range dans le "Triangle de l’espoir", précisant que "ce sont des zones majoritairement situées dans le sud-est de la Mauritanie, proches de la frontière avec le Mali".
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La responsable onusienne a de même souligné que l'intervention face au spectre de la famine en Mauritanie nécessite 7 millions de dollars, appelant à lutter contre cette menace qui revient en permanence.
Dans ce pays du Sahel semi-aride, l’insécurité alimentaire est assez récurrente. Tous les trois à cinq ans, comme ailleurs dans la région, les populations peuvent se trouver affectées par un déficit de pluies, des invasions de criquets, voire des inondations.
Selon le Programme alimentaire mondial, plus de 400.000 citoyens mauritaniens ont souffert l'an dernier de la famine due au manque de pluies.