Licenciés en 2018, suite à l’arrêt des activités de la filiale du groupe international «G4S» dans le pays, ses anciens salariés mauritaniens réclament toujours leurs droits.
Une partie de ces employés s’est regroupée dans la matinée du mercredi 9 septembre dans le centre-ville de Nouakchott, devant la société mauritanienne des Postes, à quelques encablures de la présidence de la République, avec l’idée de tenir un sit-in, dans l’objectif de sensibiliser l’opinion nationale et internationale, sur leur situation.
«Nous avons été déflatés depuis 2018, suite à l’arrêt des activités de G4S en Mauritanie, après 10 années de présence sur le terrain (2008/2018). Nous voulons protester contre la lenteur que rencontre le traitement de notre dossier, actuellement devant les juridictions, après plusieurs tentatives de règlement amiable sans succès», explique Tapha Gaye, membre du collectif.
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Finalement, ces employés descendus dans la rue ont décidé d’adresser une lettre au président mauritanien, Mohamed Cheikh El Ghazouani.
Un document dans lequel ils réclament à la société Security Services G4S (Mauritanie SA) de nombreux droits, notamment «le rappel des heures supplémentaires, le calcul des droits conformément au Code du travail (CT), l’indemnité pour licenciement abusif, l’ensemble des primes, des dommages-intérêts, des droits attachés au statut d’employé jusqu’à la retraite et des mesures d’accompagnement par rapport à la fin des activités de la société en Mauritanie».
Présente dans 120 pays, G4S est une entreprise britannique spécialisée dans la sécurité des personnalités et de leurs familles, et des sociétés ou des institutions. Elle emploie 546.000 salariés dans le monde, selon des indicateurs datant de l’année 2018.