«Sur les 70 partis qui ont postulé durant les deux dernières années, 60 ont été enregistrés avec succès, tandis que 10 ont été rejetés», a déclaré la CEI dans un communiqué, notant que les 560 partis ne se présenteront pas tous aux prochaines élections générales prévues en 2024.
Elle a expliqué que plus de 200 d’entre eux sont confinés dans certaines régions et ne sont inscrits que pour les élections municipales, alors que les autres partis ne pourront pas tous se présenter aux élections générales à cause des exigences en vigueur.
Parmi ces exigences figurent les différents frais appliqués, le nombre de signatures obligatoires et le respect du calendrier électoral strict qui ne permet pas de soumissions tardives, poursuit la même source, notant que les partis qui ne renouvellent pas leur enregistrement en janvier de chaque année comme requis risquent d’être radiés.
«Nous ne pouvons pas prédire combien de partis seront inscrits sur les bulletins de vote, car il reste encore des candidats indépendants à considérer, mais le bulletin de vote sera plus long durant le prochain scrutin», a noté la commission.
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Elle a relevé également que suite à des recherches sur la conception des bulletins de vote en 2018 qui ont montré que les électeurs utilisent le logo comme principal identifiant distinctif pour sélectionner leur parti, une plus grande importance a été accordée à cet aspect pour permettre aux électeurs de voter pour leur parti de choix.
En juillet dernier, sept partis politiques de l’opposition sud-africaine ont annoncé leur décision de se réunir au sein d’une coalition en vue d’évincer le Congrès national africain (ANC au pouvoir) lors des prochaines élections générales prévues en 2024.
«Pour la toute première fois depuis 1994, le parti au pouvoir devrait perdre sa majorité», ont déclaré dans un communiqué conjoint les partis réunis derrière le principal parti d’opposition du pays, l’Alliance démocratique (DA).
Jadis vénéré et respecté pour son rôle dans la lutte contre le régime ségrégationniste de l’Apartheid, l’ANC est désormais un parti contesté au sein de la société sud-africaine. Les résultats des dernières élections locales, tenues en novembre 2021, témoignent de l’inexorable décadence à laquelle il est confronté.
Dans ce scrutin, l’ANC a subi un revers sans précédent en ne franchissant pas la barre des 50% des votes exprimés, et ce pour la première fois depuis les premières élections libres de 1994.