«Les élections de 2024 ont été truquées», a déclaré le porte-parole de son parti MK, Nhlamulo Ndhlela, en lisant un discours au nom de M. Zuma.
«Nous avons demandé à notre équipe juridique de prendre toutes les mesures possibles, tant en Afrique du Sud qu’au niveau international, pour faire en sorte que justice soit rendue», a-t-il ajouté.
L’ancien président, âgé de 82 ans, est resté assis en silence, le visage fermé, pendant la lecture de son discours, répondant de temps à autre aux questions de journalistes.
Le MK est arrivé en troisième position lors des élections, avec 14,6% des voix et 58 sièges au Parlement.
Il a ajouté que «le moment venu, nous appellerons notre peuple à manifester pacifiquement son mécontentement face à ces injustices, dans la rue, devant les tribunaux et même au Parlement, jusqu’à ce que nos doléances soient prises en compte».
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Vendredi, le MK a boycotté la première séance parlementaire du pays, au cours de laquelle le président sortant Cyril Ramaphosa, l’ennemi politique de longue date de M. Zuma, a été réélu.
Le parti de M. Zuma a annoncé qu’il avait déposé plainte devant la justice contre ces résultats.
M. Zuma a été exclu de son ancien parti, le Congrès national africain (ANC), le parti de Nelson Mandela, à cause d’accusations de corruption, et remplacé par M. Ramaphosa.
Le président sortant, qui sera investi le 19 juin, dirigera un gouvernement d’unité nationale après que le scrutin organisé en mai n’a pas donné de majorité incontestable.
Le gouvernement d’unité nationale comprendra l’Alliance démocratique (DA) de centre-droit, le parti nationaliste zoulou Inkatha Freedom Party et d’autres groupes plus petits.