«Pour la toute première fois depuis 1994, le parti au pouvoir devrait perdre sa majorité», ont déclaré dans un communiqué commun les partis réunis derrière le premier mouvement d’opposition, l’Alliance démocratique (DA).
«Les élections de 2024 offrent une occasion sans précédent au peuple sud-africain d’élire un nouveau gouvernement capable de sortir notre pays des multiples crises auxquelles il est confronté», ont-ils ajouté, en référence au climat économique et social morose actuellement dans la première puissance industrielle du continent.
Le Congrès national africain (ANC) recule dans les urnes depuis une dizaine d’années. Le parti de Nelson Mandela fait face à un mécontentement grandissant nourri par un chômage endémique, des inégalités toujours plus grandes et une grave crise de l’électricité.
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L’opposition n’a toutefois jamais percé jusqu’ici, la DA ne rassemblant que 20% des voix aux élections locales de 2021.
Certains sondages prévoient un score sous les 50% pour l’ANC l’an prochain. Le parti est passé pour la première fois sous cette barre en 2021.
Le troisième parti du pays, les Combattants de la liberté économique (EFF, gauche radicale), ne fait pas partie de la coalition d’opposition, dont les chefs de partis doivent se réunir à Johannesburg les 16 et 17 août.
Le président Cyril Ramaphosa a été reconduit à la tête de l’ANC en décembre. Le chef d’Etat de 70 ans est assuré d’un deuxième mandat en cas de victoire du parti.