Ferhat Mehenni, qui vit en France, a été condamné par le tribunal de Dar El Beida à Alger «à perpétuité pour création d’une organisation terroriste et atteinte à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale», a précisé l’agence.
En mai 2021, les autorités algériennes ont classé le Mouvement séparatiste kabyle (MAK) basé à Paris comme «organisation terroriste».
Né dans le sillage du «Printemps kabyle» de 2001, le MAK est accusé d’avoir des visées «séparatistes» et de racisme anti-arabe.
Les militants du MAK encourent la réclusion à perpétuité en vertu d’un article du code pénal qui punit «tout Algérien qui s’active ou qui s’enrôle à l’étranger dans une association, groupe ou organisation terroriste ou subversif» dont les activités «nuisent aux intérêts de l’Algérie».
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Lors de ce procès qui a débuté dimanche, un autre accusé, Brahim Belaabes, a lui aussi été condamné à perpétuité.
Deux autres coaccusés, Zidane Lafdhal et Mounir Boutegrabet ont écopé chacun de 20 ans de prison ferme.
Par ailleurs, le tribunal a confirmé le mandat d’arrêt international émis contre les quatre coaccusés qui se trouvent à l’étranger.
D’autres personnes poursuivies dans la même affaire ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 18 mois de prison ferme.