«Les trois candidats dont les dossiers ont été acceptés sont Abdelaali Hassani, Youssef Aouchiche et Abdelmadjid Tebboune», a déclaré en conférence de presse le président de l’Anie, Mohamed Charfi.
13 autres aspirants ont vu leurs dossiers rejetés car «ils n’ont pas recueilli le nombre de parrainages» nécessaires. Ils ont 48H pour déposer un recours devant la Cour constitutionnelle.
Les prétendants devaient présenter au moins 600 signatures d’élus de différentes assemblées répartis dans 29 préfectures, ou au minimum 50.000 signatures d’électeurs inscrits, avec au moins 1.200 signatures par préfecture.
M. Tebboune, 78 ans, a annoncé le 11 juillet vouloir briguer un deuxième mandat, après avoir anticipé - de quatre mois - à début septembre le scrutin présidentiel dans ce pays nord-africain de 45 millions d’habitants, riche en hydrocarbures et premier exportateur de gaz d’Afrique.
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Il avait été élu en décembre 2019 lors d’une élection à faible affluence (environ 40%), dans la foulée du Hirak, ces manifestations massives prodémocratie qui avaient entraîné la chute en avril de la même année de son prédécesseur Abdelaziz Bouteflika après 20 ans de pouvoir.
M. Tebboune a l’appui de quatre formations politiques de premier plan qui ont scellé une alliance, dont l’ancien parti unique FLN (Front de libération nationale) et le mouvement islamiste El Bina d’Abdelkader Bengrina, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019.
Le deuxième candidat sera Abdelaali Hassani, un ingénieur des travaux publics de 57 ans, président du principal parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui n’avait pas participé au scrutin de 2019.
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Le troisième prétendant Youssef Ouachiche, un ancien journaliste et député de 41 ans, est depuis 2020 le chef du Front des forces socialistes (FFS), un parti d’opposition historique, ancré dans la région de Kabylie (est).
Les deux seules femmes en lice, Saida Nezgha, à la tête d’une des grandes organisations patronales, et Zoubida Assoul, une avocate active dans la défense des droits humains, ont vu leurs candidatures rejetées.
Mme Nezgha a annoncé un recours: «je ne crains personne, j’arracherai mes droits par la force de la loi», a-t-elle dit. Une fois les recours épuisés, la campagne électorale débutera le 15 août pour se terminer trois jours avant le scrutin.