«Une action en justice sera intentée si le Président Mokgweetsi Masisi ignore l’appel au retrait du projet de loi», a déclaré la présidente de l’équipe de travail du Conseil sur la révision constitutionnelle, Morena Monganja, notant que malgré de nombreuses critiques, le projet de loi a été adopté, incitant la société civile à exiger son retrait immédiat et sa révision.
Elle a expliqué que les ONG ont critiqué le nouveau texte pour son incapacité à aborder les questions clés de réforme cruciales pour la démocratie, la protection des droits fondamentaux et l’indépendance institutionnelle du Botswana.
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Les inquiétudes de la société civile concernent également le manque d’engagement du public dans le processus d’amendement, qui était largement contrôlé par le gouvernement, a-t-elle poursuivi.
Mme Monganja a signalé, ainsi, que le conseil plaide en faveur d’un processus d’élaboration d’une constitution plus inclusif et participatif, mettant l’accent sur l’importance de la consultation publique et du respect des principes démocratiques.
Pour sa part, le président du Conseil, Olebile Machete, a exprimé sa déception face à l’absence d’une approche centrée sur les personnes, malgré les assurances initiales des responsables gouvernementaux.