Khama, qui se trouve actuellement en Afrique du Sud, «devrait être appréhendé immédiatement et traduit devant le Tribunal de première instance de Broadhurst», a indiqué le magistrat régional de Gaborone, Mareledi Dipate. Soulignant qu’il existe des motifs raisonnables de soupçonner que Khama a commis les crimes pour lesquels il est accusé, il a noté que l’ancien chef de l’État doit «être interrogé et répondre auxdites informations conformément à la loi du pays».
L’ancien Président (2008-2018) a déjà été convoqué pour comparaître devant le tribunal en avril dernier, mais ne s’est pas présenté au tribunal.
Il a été inculpé par contumace avec l’ancien patron du renseignement d’État Isaac Kgosi, le commissaire de police suspendu Keabetswe Makgophe, et l’ancien secrétaire permanent adjoint au ministère de la Jeunesse, du Genre, des Sports et de la Culture, Victor Paledi.
Par ailleurs, Khama qui a quitté le Botswana en novembre 2021 pour l’Afrique du Sud, fait face à une douzaine d’accusations allant de la dissimulation de biens volés au blanchiment d’argent.