La sirène municipale, ce système d’alerte à la population, date de la Révolution burkinabè. Elle était destinée à prévenir les fonctionnaires de l’administration publique des heures de montée et de descente dans les différents services, notamment du lundi au jeudi, de 7h00 à 16h00, avec des pauses de 12h30 à 13h00 et le vendredi de 7h à 16h30, avec une pause de 12h30 à 13h30.
Après onze années de dysfonctionnements, elle se redéploie pour le plus grand bonheur des nostalgiques, mais aussi pour les moins jeunes qui ne l’ont peut-être pas connue. Si le signal ne dure que moins d’une minute, pour les Burkinabè, c’est une remise en service qui bat le rappel à l’ordre et à la discipline.
Notons que la sirène peut être actionnée le dernier jour de l’an, soit le 31 décembre de chaque année, à l’occasion de moments solennels (cérémonie dédiée aux héros, martyrs, etc. ) ou en cas de catastrophe pour prévenir un danger imminent.