«Suite à une attaque survenue vendredi contre une position de VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l’armée) dans les environs de Silmiougou (centre-nord)», plusieurs unités de la police se sont déployées «en renfort», indique l’état-major dans un communiqué.
«Un policier et quatre VDP ont malheureusement perdu la vie au cours des combats», poursuit le texte qui précise que «les assaillants ont dû battre en retraite face à la puissance de feu des unités qui ont réussi à neutraliser une dizaine de terroristes».
Par ailleurs, l’armée indique dans un autre communiqué que «différentes actions» menées entre le 7 août et le 1er septembre dans l’ouest du pays ont permis de «neutraliser plus de 65 terroristes».
«De très importantes quantités d’armement, de munitions, de vivres, de moyens roulants et de moyens de communication ont été récupérées par les unités sur les bases terroristes démantelée», ajoute le texte.
L’état-major assure également que ces actions ont permis de réinstaller des populations dans certaines localités et de restaurer l’électricité et des réseaux téléphoniques.
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Depuis 2015, le Burkina est pris dans une spirale de violences perpétrées par des groupes jihadistes affiliés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda.
Elles ont fait plus de 16.000 morts civils et militaires depuis 2015, dont plus de 5.000 depuis le début de l’année 2023, selon l’ONG Acled.
Ces violences ont en outre entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes à l’intérieur du pays.
Le 30 septembre 2022, un coup d’Etat a porté au pouvoir à Ouagadougou le capitaine Ibrahim Traoré à la place du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, auteur d’un premier putsch qui avait renversé le président Roch Kaboré quelques mois plus tôt.