«Enfin! Après de très longues années d’attente, c’est avec une grande joie que j’ai appris hier les résolutions des Nations unies au sujet de l’autonomisation du Sahara marocain, telle que proposée par le Royaume du Maroc. Je loue le Seigneur pour ce vote qui a été en notre faveur», dixit Hatem El Kotaichi, directeur général d’un établissement hôtelier à Yaoundé, citoyen marocain résidant dans la capitale politique du Cameroun.
Comme plusieurs de ses compatriotes, il a suivi avec attention le vote du Conseil de sécurité le vendredi 31 octobre 2025 et l’adoption de la résolution apportant son soutien au plan d’autonomie du Sahara occidental.
En conflit sur cette question avec l’Algérie depuis plus de 50 ans, cette décision marque un changement historique qui vient conforter la diplomatie marocaine.
Le Cameroun et le Maroc entretiennent de profondes relations bilatérales et d’amitié. Une relation qui explique l’intérêt que de nombreux Camerounais accordent à cette actualité.
Parmi eux, le Dr Alphonse Zozime Tamekamta, enseignant d’université et par ailleurs responsable du comité scientifique de NejMaroc, le centre marocain de recherche sur la globalisation. «Il faut rappeler qu’à la veille de l’indépendance du Maroc en 1956, les autorités locales de l’époque avaient souhaité que tous les territoires marocains occupés par les colons soient restitués au Maroc une fois l’indépendance acquise. Malheureusement, seuls quelques-uns lui avaient été restitués, notamment ceux du nord. Ceux du Sahara occidental sont restés sous l’occupation des Espagnols avant que des conflits de souveraineté ne soient déclenchés avec l’Algérie voisine. Grâce à l’expérience du Roi Mohammed VI, les Nations unies sont arrivées à cet heureux dénouement», a-t-il déclaré.
Il est à noter que le Sahara marocain est un territoire d’une superficie de 266.000 km². Il est situé au nord-ouest de l’Afrique, bordé par la province marocaine de Tarfaya au nord, l’Algérie au nord-est, la Mauritanie au sud, tandis que sa côte ouest donne sur l’océan Atlantique.
