La CEDEAO a aussi décidé des sanctions financières, notamment la suspension de «toutes les transactions commerciales et financières» entre ses Etats membres et le Niger, ainsi «qu’un gel des avoirs pour les responsables militaires impliqués dans la tentative de coup» ainsi que la fermeture des frontières et des vols en direction du Niger, selon les résolutions de la Communauté.
La CEDEAO dit reconnaître Mohamed Bazoum comme le seul président légitime et que seuls ses actes et ceux de ses représentants sont reconnus par l’organisation ouest-africaine. La CEDEAO a exigé donc sa libération et la restauration du pouvoir de ce dernier.
Quant à l’Union africaine (UA), elle a exigé samedi 29 juillet 2023, le rétablissement sous quinze jours de «l’autorité constitutionnelle» au Niger ainsi que le «retour immédiat» des militaires nigériens dans leurs casernes dans la même période.
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Le samedi 29 juillet 2023, la veille de la rencontre de la CEDEAO à Abuja sur le Niger, la junte militaire nigérienne réunis au sein du conseil National pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) a, dans un communiqué rendu public, mis en garde la CEDEAO, contre toute initiative d’une intervention militaire au Niger.
Cette mise en garde faisait allusion à cette rencontre de la CEDEAO sur le Niger ce dimanche 30 juillet 2023.
«L’objectif de cette rencontre est la validation d’un plan d’agression contre le Niger à travers une intervention militaire imminente à Niamey en collaboration avec des pays africains non membres de l’organisation et certains pays occidentaux», a fait savoir le communiqué du CNSP, tout en rappelant une fois encore à «la CEDEAO ou à tout autre aventurier, notre ferme détermination à défendre notre Patrie», a rapporté l’Agence nigérienne de presse (ANP).