Dès les premières heures, l’accueil est royal. Drapeaux, dorures marocaines, tapis soigneusement étendus… plantent le décor d’une soirée empreinte de prestige.
Invités triés sur le volet, tenues de gala, lumières tamisées… tout est réuni pour faire de cette réception une démonstration de raffinement diplomatique.
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À l’accueil, Hassan Naciri, ambassadeur du Royaume du Maroc à Dakar, reçoit avec chaleur et sobriété. «C’est avec émotion sincère et un profond sentiment de fidélité que nous nous réunissons aujourd’hui à la résidence à Dakar pour célébrer la Fête du Trône, expression suprême de l’unité de la nation marocaine et de l’attachement indéfectible de son peuple à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste. En cette occasion solennelle, j’ai l’insigne honneur, au nom de ma propre famille et de l’ensemble des membres de l’ambassade, de réaffirmer notre loyauté indéfectible à Sa Majesté le Roi et de lui adresser nos vœux les plus fervents de santé, de longévité et de succès dans sa très haute mission au service de notre pays et de l’Afrique entière», a déclaré Hassan Naciri.
Hassan Naciri, ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, à côté de Jean-Baptiste Tine, ministre de l'Intérieur du Sénégal, lors de la célébration de la Fête du Trône, à Dakar.. le360 Afrique/Ndiaye
Au-delà du protocole, cette célébration est un acte de mémoire et de fidélité au pacte entre le Trône et le peuple marocain. Une fidélité également saluée par les autorités sénégalaises présentes ce soir-là. Le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine insiste sur la profondeur des relations entre Rabat et Dakar. «En cette heureuse circonstance, je voudrais formuler à l’endroit de Sa Majesté le Roi, du gouvernement et du peuple frère du Maroc, nos vœux les plus fervents de santé, de paix, de prospérité et de réussite dans la poursuite des nobles aspirations du Royaume. Les relations entre le Sénégal et le Maroc sont anciennes, exemplaires et empreintes de fraternité. Elles s’enracinent en effet dans une histoire partagée, une proximité culturelle et spirituelle et une vision commune d’une Afrique souveraine, pacifique et prospère», a souligné le ministre.
L’ambiance s’est aussi teintée de couleurs vives avec un défilé de mode exceptionnel mettant en lumière les caftans, djellabas et tissages traditionnels marocains. Un hommage visuel à la richesse du patrimoine vestimentaire du Royaume.
Parmi les figures présentes, l’ancien international sénégalais El Hadji Ousseynou Diouf, connu pour ses liens étroits avec le Maroc, a exprimé son attachement au Royaume avec un franc-parler touchant. «D’abord, ce sont deux pays frères. Je peux en parler parce que je suis tout le temps au Maroc. Je suis ambassadeur du Maroc jusqu’en 2030 pour la Coupe du Monde qu’il va organiser avec le Portugal et l’Espagne. Je suis revenu du Maroc il y a seulement deux jours. Les Marocains se sentent bien au Sénégal. Ça ne date pas d’aujourd’hui mais depuis des temps immémoriaux. Moi, je ne cesserai jamais de les remercier pour tout ce qu’ils font pour le Sénégal, pour l’espoir, pour l’Afrique et ce qu’ils nous ont donné, ne serait-ce que la Coupe du Monde encore en Afrique.»
Même écho du côté de Ibrahima Ndiaye, directeur des études de l’Institut Islamique El Hadji Abdoulaye Niass, qui voit dans cette fête une opportunité de renforcer la solidarité entre les peuples. «C’est une fierté pour ces deux pays frères, le Royaume du Maroc et la République du Sénégal. Je salue cette belle occasion et prie Dieu pour que leur amitié soit beaucoup plus sincère. Cette fête a réuni tous les ambassadeurs qui résident au Sénégal, tous les foyers religieux représentés, cela renforce les liens entre le Maroc et le Sénégal.»
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La Fête du Trône symbolise pour les Marocains les liens profonds et historiques entre le Trône et le peuple. Vingt-six ans après l’intronisation du roi Mohammed VI, cette commémoration à Dakar souligne l’ancrage africain du Maroc.
Fondées sur la foi, les échanges humains et les affinités culturelles, les relations maroco-sénégalaises se distinguent par leur profondeur, leur équilibre et une solidarité concrète en faveur d’un développement partagé.
