Lors des de la présidentielle de 2010 et des élections régionales et municipales de 2021, des affrontement ont causé ont causé des pertes humaines.
Pour ne pas renouer avec de tels scénarios, la CEI a réuni les acteurs impliqués dans ces rendez-vous électoraux afin de trouver un point d’accord sur les éléments des textes régissant le vote.
Ibrahime Koulibaly-Kuibiert, président de la CEI, a passé est revenu sur trois points essentiels sans lesquels une candidature pourrait être invalidée: «il faut qu’il y ait au moins 30% de femmes dans la liste des candidats, l’alternance dans les candidatures de sexes opposés doit être respectée et, enfin, la répartition des conseillers dans les différents départements», explique ce responsable.
Et les points de discorde ne manquent: «les cas d’intimidation le jour des élections, l’auto-proclamation des résultats, la transhumance dans certaines localités, l’usage des téléphones portables dans les bureaux de vote, l’instrumentalisation des électeurs au moyen de l’argent par des candidats et bien d’autres situations...» qui entachent la régularité et la crédibilité des élections dans le pays.
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Pour les partis politiques et représentants de potentiels candidats, «si des solutions idoines sont trouvées pour contrecarrer les inquiétudes, elles pourront garantir des élections apaisées et transparentes et partant, la paix sociale dans le pays», ont-ils invité la CEI à la vigilance.
Quant aux craintes exprimées sur la tenue effective du scrutin prévu pour le 2 septembre prochain, Kuibiert Koulibaly répond par l’affirmatif, «les élections auront bel et bien lieu à la date prévue. Mais faites tout pour être représentés dans les bureaux de vote à l’effet de dénoncer les irrégularités qui pourraient entacher les votes» recommande-t-il aux candidats et à leurs représentants.
«Prenez vos dispositions en amont» poursuit le président de la CEI. «Nous invitons les candidats, les électeurs, l’ensemble des Ivoiriens à nous faire confiance», a-t-il appelé pour conclure.
A l’issue de la rencontre, chacun est reparti rassuré par les informations données par le président de la CEI et qui ont levé des coins de voile sur la tenue de ces élections qui se veulent transparentes et apaisées.