Cette mesure avait été instaurée par le gouvernement de M. Bongo le soir de la présidentielle du 26 août, de 18h00 à 06h00 locales (17h00 à 05h00 GMT), puis maintenue par les militaires, qui l’avait réduite une première fois le 11 septembre, mais seulement à Libreville, la capitale, et sa banlieue, de 22h00 à 06h00.
Le couvre-feu est maintenu mais réduit de 00h00 à 5h00 sur «toute l’étendue du territoire», a annoncé mercredi soir le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), dans un communiqué lu à la télévision d’Etat.
Une décision justifiée par «le souci de soulager les opérateurs économiques de tous les secteurs, et compte tenu des impératifs liés à la rentrée scolaire», a-t-il indiqué.
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L’information a été confirmée jeudi à l’AFP par le porte-parole de la présidence.
L’armée avait renversé Ali Bongo, au pouvoir depuis sa première élection en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, seulement quelques instants après qu’il a été proclamé réélu au terme d’une élection jugée frauduleuse par les militaires et l’opposition.
Le général Brice Oligui Nguema, proclamé président de la transition, avait aussitôt promis de rendre le pouvoir aux civils par des élections au terme d’une période dont la durée n’a pas été précisée.