M. Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, était en résidence surveillée depuis le coup d’Etat militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d’une heure après que son camp eut proclamé sa réélection dans un scrutin qualifié de frauduleux par les putschistes.
«Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux», a annoncé à l’antenne de la télévision d’Etat le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi en lisant un communiqué «signé» par le général Oligui, qui a mené le putsch et prêté lundi serment en tant que président de transition.
M. Bongo a subi un grave AVC en octobre 2018 qui l’a laissé diminué physiquement, la jambe et le bras droits notamment se mouvant avec difficultés.
M. Bongo, 64 ans, au pouvoir depuis 14 ans, était en résidence surveillée depuis le coup d’Etat militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d’une heure après que son camp eut proclamé sa réélection dans un scrutin qualifié de frauduleux par les putschistes.