Les deux favoris, le vice-président Mahamudu Bawumia du Nouveau Parti Patriotique (NPP, au pouvoir) et le chef de l’opposition John Mahama du parti Congrès National Démocratique (NDC), font partie de ces candidats.
La Commission Electorale a ainsi validé les candidatures de neuf personnes issues de partis et de quatre indépendants, après «un examen approfondi des formulaires de candidature soumis par les candidats pour assurer le respect des exigences énoncées par la loi».
Parmi les candidats indépendants figurent Alan Kyerematen, l’ancien ministre du Commerce qui a quitté le NPP après des conflits internes, et le jeune entrepreneur Nana Kwame Bediako, qui présente un programme panafricain porté par la jeunesse du pays.
Sur les 24 postulants à la Présidentielle, onze ont été disqualifiés, selon ladite Commission.
Les débats de la campagne présidentielle portent notamment sur les réformes à mener pour sortir le Ghana de la crise économique qui frappe le pays depuis des années, marquée surtout par une inflation galopante.
M. Bawumia vise à maintenir le NPP au pouvoir après la fin du deuxième mandat du président actuel ghanéen Nana Akufo-Addo, tandis que M. Mahama ambitionne de revenir au pouvoir après avoir été évincé en 2016.