«Cette action visait à interrompre le processus électoral», a déclaré le vice chef d’état major, le général Mamadu Turé, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest à l’instabilité politique et militaire chronique, sans préciser le nombre d’officiers arrêtés ni les actions préparées par ces militaires.
Plusieurs autres officiers sont en fuite, selon M. Turé.
Un général de brigade, Daba Nawalna, directeur d’un centre de formation militaire à une trentaine de kilomètres de la capitale Bissau, fait partie des personnes arrêtées, a indiqué M. Turé.
La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre en Guinée-Bissau doit s’ouvrir samedi pour trois semaines en l’absence inédite du parti historique ayant mené à l’indépendance, le PAIGC et de son candidat, Domingos Simoes Pereira, principal opposant à l’actuel président.
La stabilité politique est un des enjeux majeurs de ce scrutin dans ce pays qui a connu depuis son indépendance du Portugal quatre coups d’Etat, 17 tentatives de putschs et une valse des gouvernements.
«Nous n’allons jamais permettre à qui que ce soit de perturber le processus électoral. S’il y a des civils impliqués nous allons les arrêter aussi», a poursuivi M. Turé devant la presse.




