En prévision de ces échéances, les registres électoraux ont été remis à la Commission nationale des élections (CNE) pour assurer le bon déroulement du scrutin, a précisé vendredi le directeur du Bureau technique d’appui au processus électoral en Guinée-Bissau, cité par les médias, réitérant l’engagement du Bureau à garantir un processus «transparent et inclusif».
D’après le gouvernement du pays d’Afrique de l’ouest, la communauté internationale a fait part de son soutien à la Guinée-Bissau dans ses efforts d’organiser les prochaines élections, tant cruciales pour dessiner les contours du paysage politique dans le pays.
Lors d’une récente réunion tenue avec les acteurs concernés par le processus électoral, le Premier ministre bissau-guinéen, Braïma Camara, a assuré que la présidentielle et les législatives se tiendront conformément au calendrier fixé.
Depuis la présidentielle de 2014, la Guinée-Bissau oeuvre à consolider son retour à l’ordre constitutionnel, un processus régulièrement perturbé par des épisodes d’instabilité, y compris après l’accession d’Umaro Sissoco Embaló à la magistrature suprême en décembre 2019 pour un mandat de cinq ans.