Comment envisager un dialogue politique sans les principaux leaders politiques? L’option semble difficile à envisager et comprendre. Fodé Baldé, responsable de la cellule de communication de l’Union des forces républicaines (UFR), dont le leader, Sydia Touré, en exil en Côte d’Ivoire, estime que «13 points sont réunis pour constituer les thématiques du cadre de dialogue que nous avons globalement rejeté, parce que le format ne répondait pas aux attentes des Guinéens».
Et d’ajouter: «Les Guinéens doivent se féliciter d’avoir une classe politique qui est désormais attachée aux principes et aux lois qui gouvernent notre pays. Nous n’avons pas rejeté le cadre du dialogue, mais nous avons sollicité un cadre de dialogue conforme.»
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De ces conclusions, on note la consignation dans le document de points qui divisent, à l’instar de celui sur l’âge des candidats. A ce propos, pour Ibrahima Mbemba Bah, directeur de communication du Bloc libéral, «l’autre aspect qui es plus ou moins pertinent, c’est la question du plafonnement de l’âge à 75 ans. Cependant, l’histoire a prouvé qu’il y a eu des jeunes qui ont bien géré et des vieux qui ont mal géré, ce sont seulement les questions judiciaires qui peuvent déterminer qui doit être candidat.»
En fin de compte, le cadre de dialogue tel que déroulé pose problème. «Ce cadre de dialogue est dit inclusif, mais moi je ne le trouve pas inclusif, car il y a un nombre important de Guinéens qui n’ont pas participé a ce cadre de dialogue», remarque Oumar Rafiou Diallo.