L’enquête vise notamment à déterminer les «causes des feux qui se sont déclarés simultanément» dans plusieurs régions éloignées les unes des autres, a précisé cette source.
Des médias locaux qui s’étaient étonnés d’un tel phénomène en novembre ont fait état de l’arrestation de quatre suspects.
Selon la Protection civile, la quasi-totalité des 55 incendies ayant éclaté ces derniers jours ont été éteints.
Les médias locaux avaient notamment décrit une «nuit d’enfer» entre jeudi et vendredi à Tipaza, près d’Alger, où près de 300 pompiers ont dû être mobilisés ainsi que deux bombardiers d’eau d’une capacité de 12.000 litres chacun, face à la progression des flammes, attisées par des vents violents supérieurs à 60 km/h.
L’intensité de cet incendie qui se rapprochait des habitations avait contraint les autorités à évacuer des dizaines de familles.
Le nord de l’Algérie a connu la semaine dernière des températures supérieures aux normales saisonnières, qui ont atteint pratiquement le niveau de celles connues en été.
Selon la Protection civile, 50 incendies sont complètement éteints et cinq autres sont maîtrisés mais restent sous surveillance. Les flammes ont dévasté plusieurs hectares de forêts et broussailles dans une dizaine de wilayas du nord.
Les incendies sont fréquents en été dans le nord de l’Algérie où se concentrent les massifs forestiers du pays, mais bien plus inhabituels pendant l’automne.
