L’arrestation du vice-président place le Soudan du Sud au bord de la guerre civile, juge l’ONU

Le président Salva Kiir (à droite) et le vice-président Riek Machar.

Le président Salva Kiir (à droite) et le vice-président Riek Machar.. DR

Le 26/03/2025 à 23h23

La mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a estimé jeudi que l’arrestation annoncée du premier vice-président Riek Machar mettait le pays au bord de la guerre civile, et a appelé toutes les parties à la retenue.

«Ce soir, les dirigeants du pays sont sur le point de retomber dans un conflit généralisé, ou de faire avancer le pays vers la paix, le redressement et la démocratie dans l’esprit du consensus qui avait été atteint en 2018 lorsqu’ils (...) se sont engagés à mettre en œuvre un accord de paix revitalisé», a déclaré le chef de la MINUSS, Nicholas Haysom, dans un communiqué.

Une sortie qui intervient après l’arrestation du vice-président du Soudan du Sud, Riek Machar, rival de longue date du président Salva Kiir. Il a été arrêté mercredi dans sa résidence à Juba, selon un communiqué de presse diffusé par le président de la commission des relations extérieures de son parti.

«Nous condamnons fermement les actes inconstitutionnels commis aujourd’hui par le ministre de la Défense et le chef de la sécurité nationale, qui, accompagnés de plus de vingt véhicules lourdement armés, ont pénétré de force dans la résidence du vice-président. Ses gardes du corps ont été désarmés et un mandat d’arrêt lui a été délivré, pour des accusation obscures», indique le communiqué, partagé sur Facebook par Reath Muoch Tang, responsable des relations extérieures du parti de M. Machar.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 26/03/2025 à 23h23