«Peut-être que dans les heures à venir, vous verrez un certain nombre d’informations tendant notamment à revoir nos relations avec certains Etats», a indiqué Ibrahim Traoré, lors d’une rencontre à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou avec des étudiants venus de tout le pays.
«Je le dis ici parce qu’il faut que nous révisions beaucoup de textes. Nous avons déjà engagé cela hier pour relire un certain nombre de textes pour notre souveraineté», a déclaré le président du Faso, cité par l’Agence d’information du Burkina (AIB).
«Ma préoccupation majeure c’est que la jeunesse reste en veille parce que le combat pour la souveraineté est un combat de longue haleine, qui demande assez de résistance. Ce combat pour la souveraineté est engagé. Nous avons engagé tous les processus nécessaire pour cela», a-t-il dit.
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Il a souligné que le combat pour la souveraineté se fasse en douce car il ne souhaite pas qu’il y ait de la violence. Aussi, il a invité la jeunesse à se départir de la violence, précise la même source.
Evoquant la situation sécuritaire dans le pays, le capitaine Ibrahim Traoré a estimé qu’une nouvelle «phase» avait été «enclenchée par les terroristes», contre des civils, quelques jours après l’enlèvement d’une cinquantaine de femmes dans le nord du pays.
«Aujourd’hui une autre phase est enclenchée par les terroristes. Sur le volet militaire nos hommes sont déterminés à les affronter, ils commencent donc à s’en prendre aux populations civiles, innocentes, les humilier, les tuer», a déclaré Traoré.
Jeudi et vendredi, une cinquantaine de femmes ont été enlevées par des jihadistes présumés dans deux localités au nord et à l’ouest de la commune d’Arbinda (nord).
Des recherches terrestres et aériennes sont en cours pour les retrouver. L’ONU a exigé leur libération «immédiate».