«Cette démarche de ratissage dans le contexte particulier que traverse le pays permettra d’apporter une réponse adéquate à la lutte contre le terrorisme et de déjouer la perfidie en cours», a précisé le ministère dans une note adressée aux organisations internationales et interafricaines accréditées auprès du Burkina Faso.
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Selon le document, cette décision a été prise «dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour la reconquête de l’entièreté du territoire» burkinabè.
Depuis 2015, le Burkina est pris dans une spirale de violences perpétrées par des groupes terroristes affiliés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda. Ces violences ont fait plus de 16.000 morts civils et militaires depuis 2015, dont plus de 5.000 depuis le début de l’année 2023, selon l’ONG Acled.