Ancien Premier ministre et chef du PAIGC, le parti ayant mené à l’indépendance de la Guinée-Bissau, M. Pereira est poursuivi par la justice et était en exil au Portugal depuis neuf mois car il disait craindre pour sa vie. La justice l’accuse d’être impliqué dans une tentative de coup d’Etat et des affaires de corruption.
Il est un adversaire de longue date de l’actuel président Umaro Sissoco Embalo, dont il a été le rival à la dernière présidentielle, en 2019, lors d’une élection contestée.
M. Pereira dirige la principale coalition d’opposition, Pai Terra Ranka, qui rassemble une dizaine de partis politiques. Il est le deuxième candidat à se déclarer officiellement, après le président Umaro Sissoco Embalo lundi.
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Un journaliste de l’AFP a vu un des représentants de M. Pereira, Agnelo Regala, déposer le dossier de candidature devant le chef de la Cour suprême.
«La coalition Pai-Terra Ranka vient de soumettre sa candidature présidentielle et la liste des candidats aux élections législatives», a déclaré M. Regala à l’AFP. «Nous espérons que toutes les conditions sont réunies pour concourir le 23 novembre», a-t-il ajouté.
Ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest, la Guinée-Bissau a connu depuis son indépendance quatre putschs réussis (le dernier en 2012), 17 tentatives et une valse des gouvernements.