Ce cycle de négociations entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan, autour du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (Gerd), n’a révélé «aucun changement tangible dans les positions éthiopiennes», note le ministère dans un communiqué.
L’Égypte «continue de déployer des efforts pour parvenir, dès que possible, à un accord juridiquement contraignant sur le remplissage et l’exploitation du barrage, qui serve les intérêts et les positions du Caire en matière de sécurité de l’eau, tout en réalisant le bénéfice mutuel des trois pays», souligne la même source.
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Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne est au cœur d’un conflit depuis l’entame des travaux en 2011, l’Égypte et le Soudan exprimant des craintes qu’il réduise leur part d’eau du Nil.
Addis-Abeba a annoncé en juillet que le quatrième remplissage du barrage se prolongerait jusqu’en septembre.
Le barrage doit permettre de doubler l’actuelle production éthiopienne d’électricité, à laquelle seulement la moitié de la population a accès.