Créé sous le Second Empire (1852-1870) et dissous au début des années 1960, le corps français des «Tirailleurs sénégalais» rassemblait des militaires nés dans les anciennes colonies françaises en Afrique et enrôlés dans l’armée française.
Si la retraite française peut être perçue partout dans le monde, le versement du minimum vieillesse est conditionné au fait de vivre en France la moitié de l’année.
«Un certain nombre de personnes ont émis le souhait de repartir dans leur pays d’origine pour finir leurs jours auprès de leur famille. Nous avons cherché à savoir combien de personnes cela concernait», a indiqué le ministère à l’AFP.
Les caisses d’allocations familiales et le secrétariat d’Etat aux Anciens combattants ont recensé 22 cas de «tirailleurs sénégalais» touchant le minimum vieillesse, précise le ministère confirmant une information de franceinfo.
Lire aussi : Avec «Tirailleurs», Omar Sy dans l’horreur de la Grande Guerre
Le ministre français des Solidarités, Jean-Christophe Combe, va signer prochainement un courrier les autorisant à conserver le minimum vieillesse en vivant hors de France, a-t-on précisé au ministère, qui évoque une « dérogation, une tolérance accordée dans des conditions exceptionnelles et définies ».
Cette annonce coïncide avec la sortie dans les salles françaises mercredi du film «Tirailleurs», avec Omar Sy, qui raconte l’histoire de ces tirailleurs sénégalais pendant la Première Guerre mondiale.
Le terme est venu à désigner l’ensemble des soldats d’Afrique noire qui se battaient sous le drapeau français, quelle que soit leur nationalité ou pays d’origine.
Ils ont participé à la Seconde Guerre mondiale et aux guerres de décolonisation, notamment en Indochine et en Algérie.