Les textes en vigueur forcent les responsables gouvernementaux et un certain nombre d’autres officiels à déclarer leurs biens avant de prendre leur poste. Mais ils ne sont pas tenus de publier cette déclaration.
M. Boakai, vainqueur en novembre au second tour de la présidentielle contre le sortant George Weah, avait remis cette déclaration à la Commission anti-corruption (LACC) en février, deux semaines après son investiture. Ses services publient à présent cette déclaration, consultable sur les réseaux sociaux.
Cette initiative est le signe de son «engagement indéfectible en faveur de la transparence et de son aversion pour la compromission», a dit la présidence.
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Cette déclaration, datée de fin janvier, indique qu’il possédait 970.419 dollars (907.318 euros) en valeur nette déduite de ses dettes, essentiellement en biens immobiliers.
M. Boakai a fait voeu de gouverner par l’exemple et de combattre la corruption. Le Liberia, un des pays les plus pauvres au monde, était 145e sur 180 en 2023 à l’indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International. Les accusations de corruption ont persisté sous la présidence de George Weah (2018-2024), malgré les engagements de celui-ci à la combattre.