M. Maïga avait été nommé Premier ministre en 2021 par la junte dirigée par le général Assimi Goïta, avant d’être limogé fin 2024 après avoir émis des critiques contre celle-ci.
Il avait déploré notamment d’être tenu à l’écart des décisions sur le maintien aux commandes des généraux qui avaient initialement promis de rendre le pouvoir à des civils élus en mars 2024.
L’ancien Premier ministre, en garde à vue depuis une semaine, a été écroué au terme d’une audition devant la chambre d’instruction de la Cour suprême et devra répondre des accusations d’«atteinte aux biens publics, faux et usage de faux», a indiqué une source judiciaire à l’AFP.
Aucune date n’a été fixée pour son procès.
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Huit de ses anciens collaborateurs avaient également été placés en garde à vue le 12 août dans la même affaire et sont en train d’être auditionnés par la chambre d’instruction.
«Nous croyons en la justice, nous sommes sereins dans l’attente du procès», a réagi auprès de l’AFP l’avocat de l’ex-Premier ministre, maître Cheick Oumar Konaré.
Des audits effectués en janvier 2025 accusaient M. Maïga de malversations financières, ce qu’il a toujours nié.