Moctar Ould Diay occupait avant le poste de directeur de cabinet de M. Ghazouani, qui a remporté dès le premier tour la présidentielle du 30 juin, avec 56,12% des voix, devant l’opposant historique Biram Dah Abeid (22,10%) et le candidat islamiste Hamadi Ould Sidi El Mokhtar (12,78%).
Ce diplômé d’ingénieur de l’Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA) de Rabat, au Maroc, a été Directeur général des Impôts en 2010, ministre des Finances en 2018 sous le régime de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et Administrateur directeur général de la SNIM en 2019.
M. Ghazouani a prêté serment jeudi pour un second mandat et promis «une lutte sans merci contre la mauvaise gestion et la corruption».
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M. Ghazouani, militaire de carrière de 67 ans déjà élu dès le premier tour en 2019, dirigera cinq années de plus ce vaste pays désertique à la charnière entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, espace de stabilité dans un Sahel troublé par le jihadisme et les coups d’Etat, et futur producteur de gaz.
Ce pays de 4,9 millions d’habitants n’a plus connu d’attaque jihadiste sur son sol depuis 2011, alors qu’elles abondent au Mali voisin et ailleurs au Sahel.
La Mauritanie a connu après son indépendance de la France, en 1960, une succession de coups d’Etat et de régimes autoritaires. L’élection de 2019 a marqué la première transition entre deux présidents élus.