Cet événement, abrité par le Centre culturel marocain de Nouakchott, marque le 47ème anniversaire du retour à la mère patrie des provinces du Sud marocain, parachevant ainsi le processus de l’indépendance du royaume arrachée de haute lutte en 1956.
L’assistance a suivi avec une grande attention le message à la nation du roi Mohammed VI, dont une grande partie a été consacrée à l’importance stratégique du gazoduc Nigeria-Maroc, dont l’itinéraire passe par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, parmi lesquels le Sénégal et la Mauritanie, futurs producteurs de gaz.
La soirée a également été l’occasion de suivre un documentaire sur le développement fulgurant et la transformation économique et sociale des provinces du Sud marocain.
Najat Boukhrissi, professeure de médecine marocaine vivant en Mauritanie depuis plus de 10 ans, a restitué le sens et la portée de la Marche verte, célébration de l’unité du peuple marocain, uni derrière son roi, Mohammed VI, en souvenir de l’appel de feu le roi Hassan II, pour libérer les provinces du Sud. Ce qui a abouti à la mobilisation de 500.000 Marocains qui ont marché, brandissant le drapeau du Royaume et le Coran, pour libérer les territoires occupés.
Lire aussi : Vidéo. Marche verte: l'hymne du Maroc brillamment chanté par la chorale de la cathédrale de Bamako
Pour sa part, Hamada Baccar, cadre de l’administration publique mauritanienne, a rappelé les relations multiséculaires entre le Royaume du Maroc et la Mauritanie. Une dimension historique qui explique la participation des Mauritaniens à la célébration de la Marche verte.
Enfin, Moustapha Ould Mohamed Mahmoud, directeur de publication de Mrabih Médias, a exprimé sa joie d’avoir participé à une soirée célébrant un événement capital dans l’histoire et le présent de la nation marocaine et qui magnifie les relations historiques entre la Mauritanie et le Maroc.