« Certains anciens dignitaires terrés dans des chancelleries en collaboration avec ces dernières, sont dans une logique de confrontation », indique le communiqué en dénoncant une « attitude belliqueuse, dangereuse et périlleuse » qui « n’aura d’autre résultat que le massacre de la population nigérienne et le chaos ».
« Aussi le CNSP (junte) prend-il à témoin l’opinion nationale et internationale sur les conséquences qui découleront de toute intervention militaire étrangère », conclut-il.
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Ce communiqué a été lu après l’apparition à la télévision du général Abdourahamane Tchiani comme président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et donc nouvel homme fort du Niger.
Ce général est le chef de la garde présidentielle qui est à l’origine du coup d’Etat ayant renversé le président Bazoum, retenu depuis mercredi matin dans sa résidence au palais présidentiel.
Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger, jusqu’alors allié des pays occidentaux, devient le troisième pays du Sahel, miné par les attaques de groupes liés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda, à connaître un coup d’Etat depuis 2020.