«Le gouvernement algérien a décidé de surseoir à l’engagement des discussions préparatoires envisagées jusqu’à l’obtention des clarifications qu’il estime nécessaires au sujet de la mise en oeuvre de la médiation algérienne» au Niger, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Alger rappelle que les autorités nigériennes avaient informé le gouvernement algérien, le 27 septembre, «par lettre officielle (..) de leur acceptation de la médiation algérienne dans la crise politique, institutionnelle et constitutionnelle à laquelle le Niger est confronté».
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait ensuite chargé le chef de la diplomatie, Ahmed Attaf, «de se rendre à Niamey dans les plus brefs délais (...) pour y entamer des discussions préparatoire», selon la même source.
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Toutefois, le Premier ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine, avait déclaré avoir appris l’acceptation de cette médiation sur les réseaux sociaux, accusant à demi-mot l’Algérie de «manipulation».
Contrairement aux allégations des autorités algériennes, le communiqué du ministère des Affaires étrangères du Niger du 3 octobre était encore plus explicite et ne souffrait d’aucune ambigüité. «Nous avons été surpris par l’annonce d’Alger alléguant que nous avons accepté sa médiation et une période de transition de six mois. Le gouvernement nigérien rejette catégoriquement ces allégations», avait précisé le ministère, cité par Al Arabia sur X.
Partant, cette dernière parade ne vise qu’à dissimuler le camouflet qui lui a été infligé par les autorités nigériennes.