«Le FMI est préoccupé par les développements récents en Tunisie», a indiqué mercredi un porte-parole de l’institution financière internationale basée à Washington. Il a ajouté que le FMI «reste engagé à notamment soutenir les efforts visant à renforcer l’équité sociale et à promouvoir une croissance inclusive».
La Banque mondiale avait décidé, de son côté, de suspendre le cadre de partenariat définissant les futures programmes de 2023 à 2025 avec la Tunisie «après que les déclarations du président Kaïs Saied ont déclenché des actes de harcèlement et de violence à caractère raciste». «La sécurité et l’inclusion des migrants et des minorités font partie des valeurs fondamentales d’inclusion, de respect et d’antiracisme de notre institution sous toutes leurs formes», a souligné lundi, dans une note interne, le président de cette autre institution de Bretton Woods.
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La Tunisie est confrontée à une profonde crise économique et sociale avec une faible croissance, une inflation qui avoisine 11%, un chômage élevé et un endettement public qui dépasse 80% de son PIB. Pour mobiliser des financements extérieurs, le pays a grandement besoin d’un accord avec le FMI sur un prêt, lequel reste tributaire de certains financements à débloquer par la Banque mondiale.