Les élections générales sont prévues pour le 20 décembre, comprenant également l’élection des députés provinciaux ainsi que des conseillers communaux.
Félix Tshisekedi, président depuis janvier 2019, est candidat à un second mandat de cinq ans.
Sur un total de 28.791 candidatures reçues pour la députation nationale, 23.653 ont été déclarées recevables parmi lesquelles 3.955 femmes (soit 17%) et 19.698 hommes (soit 83%), a déclaré le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) Denis Kadima lors d’une cérémonie officielle.
Sur ce total, 155 candidats sont indépendants. Les autres appartiennent à des partis et regroupements politiques, a-t-il précisé.
Pays à l’histoire politique mouvementée, la RDC compte 910 partis politiques, selon le ministère de l’Intérieur.
D’après la Ceni, 66 structures politiques ont pu atteindre le «seuil de représentativité», tandis que 51 n’y sont pas arrivés.
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Le seuil de représentativité est fixé à 60% de la chambre basse du parlement, c’est-à-dire qu’au moins 290 sièges doivent être présentés pour chaque liste pour être éligible, a expliqué M. Kadima.
Parmi les partis ayant atteint ce seuil figure notamment l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti du président Félix Tshisekedi, ainsi que plusieurs autres regroupement membres de l’Union sacrée de la nation, la coalition au pouvoir.
Du côté de l’opposition, le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi ou encore l’Envol de la République de Delly Sesanga sont aussi retenus. Les deux hommes sont des candidats déclarés à la présidentielle de décembre. Depuis des mois ils dénoncent un processus électoral «chaotique».
Le parti de Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, qu’il affirme avoir remportée, n’a pas été retenu.
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Candidat de la coalition Lamuka («réveille-toi», en swahili) à la présidentielle, M. Fayulu avait menacé mi-juillet de jeter l’éponge si le fichier électoral n’était pas revu.
Sur les 500 sièges que compte la chambre basse, seize ont été «mis en réserve» pour les députés des territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth en proie à l’insécurité, a expliqué M. Kadima.
Des contestations contre ces décisions de la Ceni pourront être déposées devant la Cour constitutionnelle, qui disposera de dix jours pour les examiner, a indiqué la Ceni.
Le climat politique est tendu à l’approche des élections.