Les demandes avaient été introduites par des candidats disqualifiés à la présidentielle, dont Karim Wade, et des députés de leur camp. Une éventuelle acceptation de ces demandes par la Cour suprême aurait remis en question le processus. Mais la Cour a déclaré les requêtes «irrecevables».
La Cour a dit dans son délibéré oral que ces décrets ne relevaient pas de sa compétence. Elle a dit que le Conseil constitutionnel avait «la plénitude de juridiction en matière électorale».
Après des semaines de crise consécutive au report de la présidentielle par l’exécutif, c’est l’intervention du Conseil constitutionnel qui avait poussé la semaine dernière le président Macky Sall à prendre les décrets fixant l’élection au 24 mars.
Les requérants demandaient que la Cour suprême suspende provisoirement les décrets en attendant de trancher sur le fond la question de savoir s’ils enfreignaient le code électoral.