Cette libération intervient à la suite de l’adoption de la loi portant amnistie générale adoptée, le 6 mars, par la majorité des députés de l’Assemblée nationale.
Le responsable de la communication du parti «Pastef» dissous, El Malick Ndiaye, a confirmé sur ses réseaux sociaux la libération du maire de Ziguinchor (sud) et de Bassirou Diomaye Faye, ajoute l’APS.
Ousmane Sonko a été déclaré coupable le 1er juin de débauche de mineure et condamné à deux ans de prison ferme. Il a été écroué fin juillet dernier sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat.
Bassirou Faye, qui figure sur la liste des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour disputer le premier tour de Présidentielle fixé au 24 mars, a été détenu depuis le 14 avril 2023 pour outrage à magistrat, diffamation et actes de nature à compromettre la paix publique.
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Le 6 mars, rappelle-t-on, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi sur l’amnistie des infractions criminelles et correctionnelles commises lors de manifestations politiques entre 2021 et 2024.
L’amnistie des faits liés aux troubles politiques des trois dernières années est un des éléments de réponse du président Macky Sall à la crise provoquée par l’ajournement de la présidentielle, qui était prévue le 25 février dernier et qui a été fixée finalement au 24 mars courant.
Selon le président Macky Sall, cette loi vise notamment à apaiser le climat politique et social.