Les derniers chiffres publiés, le 28 novembre, faisaient état de 14 personnes arrêtées, dont treize militaires et un civil.
«Cinquante-sept personnes ont été arrêtées depuis le coup d’Etat manqué», dont 43 durant le dernier week-end, a déclaré le vice-ministre chargé de l’Information, Keketoma Sandy, sur la radio d’Etat, sans préciser le lieu et les circonstances de ces arrestations.
Ces 57 personnes sont 37 militaires, 10 civils, quatre soldats congédiés de l’armée, 5 policiers en activité et un à la retraite, a détaillé M. Sandy.
Les noms des meneurs du coup de force n’ont pas été divulgués.
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Le président sierra-léonais Julius Maada Bio a promis samedi que la réponse aux évènements serait dictée par «le respect du droit».
Aux premières heures du 26 novembre, des hommes ont attaqué une armurerie militaire, deux autres casernes, deux prisons et deux postes de police, et affronté les forces de sécurité les armes à la main.
Les combats ont fait 21 morts: 14 soldats, un policier, un gardien de prison, un agent de sécurité, une femme et trois assaillants, selon le ministre de l’Information Chernor Bah.
La région ouest-africaine est marquée depuis 2020 par la multiplication des coups d’Etat, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Guinée. Samedi soir, le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a également dénoncé une «tentative de coup d’Etat» après des affrontements entre des unités des forces de sécurité dans la nuit de jeudi à vendredi.