La troisième séance plénière du XXe Comité central du Parti communiste chinois s’est tenue du 15 au 18 juillet à Pékin. L’essence de ce plénum réside tout particulièrement dans le processus de la modernisation de la Chine, l’édification d’une puissance socialiste ainsi que le grand renouveau de la Chine. Pour réaliser ces ambitions, la Chine mise sur une réforme approfondie tous azimuts avec pour objectif de mettre à jour le système de gouvernance.
En parallèle, la réforme vise également à établir un système d’économie de marché socialiste de meilleure qualité. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement chinois favorise les projets opérationnels qui permettront de surmonter les difficultés ayant entravé le développement économique. Cette approche soutient également la stratégie mise en œuvre par le gouvernement chinois, visant à améliorer les interactions entre le gouvernement et les entreprises, notamment privées.
L’objectif est d’orienter et de soutenir de manière rationnelle leur restructuration et leur fonctionnement. Cette stratégie se compose généralement de trois points: le premier vise à optimiser le système de gestion, le deuxième à forger solidement l’esprit d’entreprise, et le troisième à assurer la responsabilité sociale des entrepreneurs.
Quant aux relations sino-africaines, ce plénum insiste sur la construction d’un système de la communication internationale plus efficace. Il s’agit d’établir de la «narration» chinoise, c’est-à-dire raconter les histoires de la Chine et faire entendre la voix de la Chine sur la scène mondiale. Cette optique permet de rendre la communication plus efficace entre les Chinois et les Africains. En parallèle, il convient de créer un mécanisme permettant de faire se croiser ces deux civilisations.
Une attention particulière doit être portée au renforcement des échanges des grands médias entre la Chine et l’Afrique, afin de favoriser une meilleure compréhension mutuelle et de promouvoir des communications fluides. Par ailleurs, il est crucial d’encourager la facilité de gestion des flux entrants et sortants, et de développer les échanges humanistes entre la Chine et l’Afrique.
