"Je ne dis pas que tout a été réglé, mais nous sommes quand même à 6 mois (sur l’année 2018) et déjà en termes de comparaison dans le BTP, nous avons mis 63 milliards de plus", a dit Amadou Bâ, ministre sénégalais de l'Economies et des Finances, samedi, lors du débat d’orientation budgétaire marquant la séance de clôture de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale.
Selon lui, l’Etat a par ailleurs injecté 50 milliards FCFA dans l’agriculture, dont 36 au titre de la campagne agricole 2018-2019, soit 24 milliards FCFA de plus par rapport à la même période de l’année précédente.
"Dès le mois de janvier de l’année en cours, l’Etat a injecté en trésorerie, 1.626 milliards de FCFA contre 1517 milliards, soit 109 milliards" CFA injectés dans l’économie en général.
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Le ministre a par ailleurs indiqué que la croissance de l’économie sénégalaise devrait se maintenir à 7% sur la période 2019-2021, à la faveur de la mise en œuvre du deuxième plan d’action prioritaire (PAP) du PSE, le Plan Sénégal émergent.
"Sur la période 2019-2021, la dynamique amorcée se maintiendra puisque le taux de croissance moyen projeté est de 7% à la faveur de la mise en œuvre du deuxième plan d’action prioritaire en cours de préparation et qui portera sur la période 2019-2023", a-t-il déclaré, assurant que "le Sénégal n’abandonnera pas le dogme de la rigueur budgétaire, car le déficit budgétaire ne dépassera pas 3% durant les trois prochaines années, il sera même à 2,9% en 2021".
Dans le même temps, les ressources de l’Etat devraient connaître une augmentation de 9,4% en valeur relative sur la période de 2019-2021, par rapport à la période triennale antérieure 2018-2020, a poursuivi le ministre des Finances.