Covid-19: le Sénégal allège les règles d'accès à son territoire

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Le 16/10/2020 à 16h06, mis à jour le 16/10/2020 à 16h09

Le Sénégal enregistre une tendance baissière des cas de Covid-19 depuis plusieurs semaines. Bien que le pays continue de faire face aux cas importés, les autorités ont quand même décidé d'alléger les règles d'accès au territoire national.

Jusqu'à présent, pour avoir le droit de se rendre au Sénégal, les passagers devaient présenter un test Covid-19 RT-PCR de moins de 48h, mais désormais ce délai, jugé trop court par beaucoup, est allongé.

Dans une circulaire datée du 13 octobre, le ministère du Tourisme exige «un test RT-PCR Covid-19 négatif datant de moins de sept jours à compter de la date de rendu des résultats (…) pour tout passager embarquant pour un aéroport du Sénégal».

Les tests en question doivent être délivrés par un laboratoire situé dans l’Etat où le passager a commencé le voyage et figurant sur la liste des laboratoires agréés par cet Etat ou par un organisme sanitaire international reconnu par les Autorités sanitaires compétentes du pays d’origine ou de départ, précise-t-on dans la circulaire.

Le ministère indique que «sans préjudice des sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur, toute compagnie aérienne qui embarque un passager à destination d’un aéroport du Sénégal qui ne respecte pas les dispositions précitées aura l’obligation d’assurer le rapatriement du passager à son aéroport d’origine ou à tout autre aéroport prévu par les procédures de la compagnie aérienne ou convenu avec le passager».

S’agissant des vols au départ d’un aéroport du Sénégal, «il est rappelé que les tests ne sont requis que pour les passagers à destination de pays qui l’exigent, préalablement à l’entrée sur leur territoire».

Le ministère rappelle les structures habilitées à effectuer des tests Covid-19 par RT-PCR au Sénégal qui sont au nombre de 6 sur toute l'étendue du territoire. Il s'agit notamment de l'Institut Pasteur de Dakar, de l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance épidémiologique et de Formation (IRESSEF), du Laboratoire de Bactériologie-Virologie, de l'Hôpital Aristide le Dantec, du Laboratoire de l’Hôpital militaire de Ouakam, et du Laboratoire national de Santé publique à Thiès.

Par Moustapha Cissé (Dakar, correspondance)
Le 16/10/2020 à 16h06, mis à jour le 16/10/2020 à 16h09