Les travaux de construction de l’échangeur de l’émergence (sur l’emplacement de l’ancien pont Sénégal 92) avancent à un rythme «satisfaisant».Onze mois après le démarrage des travaux de ce nœud crucial pour la fluidité de la circulation à Dakar, «il reste juste à terminer les travaux de remblai, de faire la voirie et de poser le tablier du pont», explique Babacar Senghor, chef de la division des ouvrages d’art à l’Ageroute, l’agence sénégalaise de gestion des routes.Il indique que 75% des travaux sont déjà exécutés. L’ouvrage, qui sera réceptionné le 15 juin, est calibré pour durer trois-cents ans.Le Premier ministre Dionne, qui a affiché sa satisfaction concernant le rythme des travaux, a expliqué que la construction de cet échangeur entre dans le cadre plus global du volet infrastructurel du Plan Sénégal émergent (PSE) et d’une politique de désenclavement urbain de Dakar. «Le renouveau urbain et l’habitat, comme ce que nous voyons à Diamniadio, et demain au Lac Rose, est d’une grande importance sur notre voie vers l’émergence», dit-il.L’échangeur de l’émergence constitue un point nodal dans le vaste programme de désengorgement de la capitale sénégalaise.En effet, au-delà de l’échangeur proprement dit -dont le coût est estimé à 7 milliards de FCFA- c’est l’ensemble de la route des Niayes, du rond-point de Liberté 6 jusqu’à Malika, qui est concerné par les travaux pour des marchés d’un montant total de 110 milliards de FCFA.«Ces marchés pour la construction de routes 2x2 voies ont été entièrement financés et notifiés aux entreprises contractantes. Et à partir de Malika, 30 milliards de FCFA ont été mobilisés pour faire la grande route du littoral qui va jusqu’à Saint-Louis en contournant Dakar par le nord», explique le chef du gouvernement sénégalais.
Le 07/03/2016 à 15h51