C'est le ventre creux, qu'ils mettent à rude épreuve leurs organismes habitués pourtant à supporter la rudesse du travail dans le secteur du bâtiment.
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S’épuisant physiquement et transpirant à grosses gouttes, ils font des journées de 8 heures comme tous les travailleurs sénégalais. En effet, dans ce pays, dont plus de 95% de la population est musulmane, les horaires de travail ne sont pas pour autant réaménagés selon les contraintes du jeûne. Du coup, ils sont obligés de travailler jusqu'à 16h, avec une petite pause seulement pour la prière de dohr, appelée "tisbaar" au Sénégal.
Sur un chantier de construction d'un immeuble de quatre étages, à Fass Delorme, dans le département de Dakar, des ouvriers décrivent ce qu’ils endurent entre 8 heures du matin et 16 heures, à la descente.