«De manière inquiétante, les chiffres montrent que beaucoup de femmes et d’enfants dans ce pays ne sont pas en sécurité», a déclaré M. Cele lors de la présentation des statistiques trimestrielles sur la criminalité devant la Commission parlementaire chargée du portefeuille de la police.
Il a ajouté qu’il est «troublant que la majorité des cas de viols signalés ont été commis par des personnes que les victimes connaissent et dans les endroits où ils sont censés être en sécurité».
Soulignant qu’il reste encore un long chemin à parcourir pour remédier au fléau de la violence à l’égard des femmes, M. Cele noté que la province qui a connu le plus grand nombre de viols est le Cap Oriental, suivie du KwaZulu-Natal, puis du Gauteng. Par ailleurs, le ministre a évoqué le problème des arriérés en matière d’analyse ADN, un procédé crucial pour identifier les auteurs des viols, signalant que les laboratoires médico-légaux du Service de police sud-africain (SAPS) continuent de déployer leurs efforts pour y remédier.
Lire aussi : Criminalité: voici les 5 pays d’Afrique parmi les 30 plus violents au monde
Le fléau de la violence à l’égard des femmes continue de gangrener la Nation arc-en-ciel, où la criminalité ne cesse de s’aggraver dans un contexte de crise économique aiguë. Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a souligné récemment que les violences contre les femmes et les enfants dans le pays se poursuivent sans relâche et traduisent la réalité d’une nation en guerre contre elle-même.
L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus dangereux au monde. La criminalité continue de s’y aggraver, avec un taux de meurtres, attaques à main armée, enlèvements, viols et autres crimes supérieur à la majorité des autres pays du monde.