Au cours de la même période, les meurtres d’enfants ont augmenté de 46%.
Le président a regretté que malgré les efforts du gouvernement, la violence contre les femmes et les enfants atteint un niveau élevé dans le pays.
«Pas un jour ne passe sans une histoire (...) au sujet d’une femme ou d’un enfant qui ont été tués ou qui ont subi des violences horribles», a-t-il déclaré.
«Ces horreurs défient la compréhension (...) Elles racontent une histoire profondément dérangeante sur notre société», a ajouté Ramaphosa.
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L’Afrique du Sud a été secouée récemment par une série de crimes horribles, dont le viol collectif de huit femmes en juillet et la découverte d’une demi-douzaine de corps -dont certains pourraient être ceux de travailleuses du sexe- dans un immeuble à Johannesburg le mois dernier.
Ramaphosa a été accueilli par une levée de bouclier et des questions de la part de défenseurs des droits des femmes, certains accusant le gouvernement de ne pas en faire assez.
«Nous, en tant que Sud-africains, sommes la capitale mondiale du viol», a dit Lebogang Motau, de l’ONG Free World Initiative.
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Le président a assuré que le gouvernement avait promulgué des lois visant à mieux protéger les femmes et à traduire en justice les agresseurs. Il a également souligné que le gouvernement avait affecté quelque 21 milliards de rands (1,1 milliard d’euros) en faveur de l’autonomisation des femmes.
Mais selon des données de la police, les viols et les agressions sexuelles ont augmenté de 13% depuis 2021-2022, a remarqué Ramaphosa.