Un ressortissant zimbabwéen a été interpellé, en début de semaine, par la police sud-africaine à bord d’un véhicule dans la province orientale du Mpumalanga en possession de 582 passeports et de 147 300 Rands en espèces (plus de 8600 USD).
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« L’enquête jusqu’à présent suggère que le conducteur devait probablement rencontrer quelqu’un le lendemain pour faire tamponner les passeports. La police estime que l’argent retrouvé servait à effectuer le paiement », a déclaré Mpho Nonyane-Mpe, porte-parole de la police.
Interpellé lundi dernier, le prévenu (43 ans), actuellement en garde à vue, devrait comparaitre devant la justice cette semaine pour fraude, blanchiment d’argent et violation de la loi sur l’immigration.
« Nous poursuivons cette affaire et ne laisserons aucune piste de côté. À ce stade, la possibilité de nouvelles arrestations ne peut être exclue », a déclaré le commissaire provincial par intérim, Zeph Mkhwanazi.
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Cette arrestation met en lumière une pratique assez courante parmi des transporteurs transfrontaliers qui obtiennent, contre des pots-de-vin versés à des fonctionnaires véreux, des tampons de sortie sur les passeports, dont les détenteurs restent illégalement dans le pays au-delà de la visite autorisée de 30 jours.
Parmi les 582 passeports saisis se trouvaient des documents du Mozambique et du Malawi.
En 2024, des agents de l’Autorité de gestion des frontières (BMA) ont arrêté un homme à la frontière de Lebombo avec 34 passeports et de l’argent en espèces.
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La corruption aux postes-frontières en Afrique du Sud est un problème reconnu, lié à des réseaux criminels et à des failles systémiques, malgré l’introduction par la BMA de nouveaux tampons d’immigration en 2025 pour renforcer la traçabilité.
