Les délégations du Niger, du Ghana, de la Guinée et du Togo ont eu l’opportunité, du 29 au 31 octobre, de découvrir les installations et les infrastructures développées par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS).
Depuis plusieurs années, le Sénégal multiplie les investissements et les projets novateurs pour améliorer l’accès à un assainissement de qualité.
Dans ses efforts d’assurer des services d’assainissement de qualité, le Sénégal a pu bénéficier de l’expertise et de financements internationaux. En juin dernier, la Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars «pour soutenir le Sénégal dans l’amélioration des services d’assainissement gérés en toute sécurité et des ressources en eau dans les zones prioritaires en matière de sécurité hydrique.»
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En 2021, l’Agence française de développement lançait le projet «Soutenir l’assainissement dans l’agglomération de Dakar». D’une durée de 55 mois et doté de 25 millions d’euros, ce projet vise à «améliorer durablement les conditions de vie des populations vulnérables des communes de la banlieue de Dakar (Pikine, Guédiawaye et Rufisque), et à protéger l’environnement en permettant l’accès aux services d’assainissement et d’hygiène et en prenant en compte les besoins spécifiques des femmes.»
Pris à titre d’exemple, ces efforts illustrent l’intérêt accordé à l’assainissement, un secteur qui demeure insuffisamment valorisé au Sénégal.
La visite organisée par l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) est l’occasion de mettre en lumière ces efforts, non seulement pour inspirer d’autres pays africains, mais aussi pour attirer davantage de soutien au niveau national. Cette visite de benchmarking s’inscrit dans le cadre du Programme de renforcement des capacités de l’AAEA et des opérateurs africains pour l’assainissement inclusif à l’échelle urbaine financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et l’USAID.