Du 1er janvier au 19 novembre, «ce sont 123.804 cas (de dengue) suspects notifiés, dont 56.637 cas probables et 570 décès, avec une létalité de 1%» qu’a enregistrés le Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (Corus), a déclaré lors d’un point de presse son directeur, le médecin biologiste Joseph Soubeiga.
Au 15 octobre, la même source faisait état de 214 morts depuis le début de l’année. Entre le 15 octobre et le 19 novembre, 356 personnes ont donc succombé à la dengue.
Rien que du 13 au 19 novembre «59 décès ont été enregistrés», a ajouté M. Soubeiga, qui précise que pendant la même période, «13.896 cas suspects de dengue ont été notifiés, dont 6.829 cas probables» et «1.101 cas graves hospitalisés».
Pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie, le gouvernement a lancé une campagne de pulvérisation de produits anti-moustiques dans les deux villes principalement touchées: la capitale Ouagadougou (centre) et Bobo-Dioulasso (ouest). «1.642 domiciles des malades et domiciles voisins» et «696 espaces publiques» y ont été traités, a-t-il détaillé.
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Le Burkina Faso connaît des cas de dengue depuis les années 1960 mais sa première épidémie attestée date de 2017, avec 13 décès.
Transmise par la piqûre d’un moustique infecté, tout comme le paludisme dont elle présente les mêmes symptômes, la dengue est un virus répandu dans les pays chauds, qui sévit principalement dans les zones urbaines et semi-urbaines, causant 100 à 400 millions d’infections chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La dengue peut notamment provoquer de fortes fièvres, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des douleurs musculaires et, dans les cas les plus graves, des hémorragies pouvant entraîner la mort.